User:Diderot/Sinogram

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Sinograms, or Chinese characters, Japanese characters, Hanzi, Kanji or Hanja are logograms used to write the Chinese language and to varying degrees to write Japanese, Korean and in the past Vietnamese and other east Asian languages. The word sinogram is a calque of 漢字 (Simplified characters: 汉字). Le terme était déjà en usage en France au XIXe siècle : on le trouve employé, par exemple, dans un article d’Alexandre Ular, « Notes sur la littérature en Chine » (La Revue blanche, t. XX, sept.-déc. 1899, p. 20). Il était également utilisé par les auteurs anglo-saxons : ainsi George Ripley et Charles A. Dana dans The New American Cyclopaedia: A Popular Dictionary of General Knowledge, dont l’édition fut entreprise dès 1858. Le premier usage attesté le serait en 1830, en langue latine : « sinogrammatum. » Cette année-là, l’abbé Janelli Cataldo publia un ouvrage dont le titre est : Tabulae Rosettanae Hieroglyphicae et Centuriae Sinogrammatum polygraphicorum interpretatio per Lexeographiam Temuricosemiticam (Neapoli Typis Regiis). This same pair of characters is pronounced and transcribed quite differently in different sinogram-using langauges: In modern standard Mandarin Chinese, it is transliterated in Pinyin as hànzì; in Japanese romanisation, it is kanji; and in transcribed Korean, hanja.

Contrairement à une idée reçue courante en Occident, les sinogrammes ne sont pas tous des idéogrammes, encore moins des hiéroglyphes ou des dessins.

En raison de sa grande taille, cet article a été découpé en plusieurs chapitres. On trouvera une manière pratique de naviguer entre eux au moyen des liens ci-contre. La compréhension de certains de ces chapitres nécessite la lecture d'un ou plusieurs autres.

Nombre de caractères[edit]

L'un des plus célèbres dictionnaires chinois – le 康熙字典 Kāngxī zìdiǎn, Dictionnaire de caractères de Kāngxī, paru en 1717 et publié par Kāngxī, second empereur de la dynastie 清 Qīng (1644-1911) – en recense quelque 47 000. Des dictionnaires plus récents, comme le 中華字海 Zhōnghuá zì hǎi vont au-delà, avec plus de 85 000 caractères. En fait, ces dictionnaires comptabilisent des hapax, des erreurs, des variantes ou des raretés.

Dans l'usage courant, en connaître entre 2 000 et 4 000 suffit à lire la presse et la littérature courante. Les lettrés et les calligraphes peuvent en maîtriser plus de 8 000. Le plus grand dictionnaire occidental, le Dictionnaire Ricci de caractères chinois (voir bibliographie) en comptabilise 13 500. Le travail de recherche considérable que représente ce dictionnaire permet de penser que cela représente le nombre de caractères réellement utilisés et attestés depuis l'Antiquité chinoise jusqu'à nos jours : en effet, les « monstres », hapax et variantes trop rares ont été ignorés.

Viviane Alleton, dans son ouvrage signalé en bibliographie, cite les chiffres suivants :

  • 80 000 caractères différents est le nombre total mais fantasmé de caractères en chinois. Jamais aucune époque n'en a connu tant ; les dictionnaires actuels qui recensent ce type de nombre répertorient en fait des caractères que plus personne n'utilise ou d'emploi très rare ;
  • 9000 caractères suffisent à lire à peu près tout texte (il sera cependant toujours possible de trouver, très rarement, un caractère qu'on ne connaît pas) ;
  • 2000 caractères sont censés suffire aux ouvriers ; c'est le taux moyen d'alphabétisation. Le recours à un dictionnaire sera cependant encore nécessaire ;
  • 1500 pour les paysans (ces chiffres sont ceux fixés par les standards d'alphabétisation) ;
  • 1000 caractères permettent de lire 90% des caractères utilisés dans les publications courantes.

Les caractères, en effet (on le verra plus loin) se combinent fréquemment pour former les lemmes (« mots » d'une langue).

Extension géographique et linguistique des sinogrammes[edit]

Chapitre séparé. Résumé :
À l'instar de l'alphabet latin, qui sert à écrire des langues-sœurs comme le français et l'espagnol mais aussi des langues sans rapports comme le basque et l'allemand, les sinogrammes sont employés – ou l'ont été – dans une grande partie de l'Extrême-Orient. On peut dire sans exagérer que ce sont les Chinois qui ont fourni un modèle de départ pour le développement de l'écriture dans cette partie du globe. L'extension géographique et linguistique des sinogrammes est donc importante. Il ne faudrait cependant pas croire que les caractères sont utilisés de la même manière dans toutes ces langues...

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Simplifications et variantes locales[edit]

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Il existe actuellement trois grandes déclinaisons des sinogrammes :

  • les caractères simplifiés (简体字 jiǎn tǐ zì) ;
  • Les caractères traditionnels (繁體字 fán tǐ zì) ;
  • Les caractères utilisés au Japon (漢字 kanji).

D'autre part, on peut signaler le cas de caractères propres au cantonais et de différences minimes entre sinogrammes manuscrits et imprimés...

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Comment les sinogrammes représentent-ils la langue ?[edit]

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Les caractères chinois servent à écrire des langues (ici, des langues chinoises) et ne sont pas des symboles idéographiques purs qui noteraient une sorte de langage logique et formel sans aucun lien avec la langue parlée, comme on a pu le croire en Occident aux siècles passés.

Il convient donc de se demander comment les sinogrammes représentent les langues chinoises, c'est-à-dire quel est le lien entre les signes de l'écriture et le duo signifiant ~ signifié de ces langues. On peut déjà balayer une idée reçue tenace : un caractère n'est pas forcément un « mot » et chaque caractère n'a pas forcément un sens. Chaque caractère, cependant, sauf un, se prononce en une seule syllabe... Enfin, on comprendra à la lecture de cet article pourquoi demander son prénom en chinois peut n'avoir aucun sens.

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Composition graphique d'un caractère[edit]

Chapitre séparé. Résumé :
Le tracé d'un caractère obéit à des règles strictes qui déterminent :

  • le tracé lui-même sur la feuille ou à l'écran ;
  • la nature des éléments qui composent chaque caractère, parmi lesquels la clef (ou radical) est le plus important...

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Classification des sinogrammes : quels sont les types de caractères ?[edit]

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Il existe plusieurs types de caractères, parmi lesquels quelques rares pictogrammes, un petit nombre d'idéogrammes (simples ou composés) et une écrasante majorité de composés nommés idéo-phonogrammes, principalement. L'écriture chinoise ne comportant en fait qu'un petit nombre d'idéogrammes, il est erroné d'appeler ainsi ses caractères...

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Histoire et styles calligraphiques[edit]

Chapitre séparé. Résumé :
En calligraphie chinoise, ou 書法 shūfǎ, les caractères peuvent être tracés différemment, selon cinq grands styles historiques...

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Divers[edit]

Articles connexes[edit]

Liens externes[edit]